Saida - Tunisie

Saïda a monté son entreprise de transformation de plantes dans la Région de Nabeul, en Tunisie. Le laboratoire d’extraction du végétal est éloigné de la ville. Il se situe en plein milieu des sites de cultures d’orangers et d’oliviers.

Un paysage traditionnel et typique de la Tunisie.

Les matières premières

La fabrication de l'huile de pépins de figue de barbarie

L’équipe d’employés coupe les figues de barbarie pour en enlever la peau. Puis la figue est passée dans une presse qui sépare les graines du jus de la figue. Le jus de couleur violette qui sort suit un autre process pour fabriquer du vinaigre de figue de barbarie. Les graines restantes, sont lavées à l’eau pour enlever les résidus de fibres restants. Elles sont ensuite séchées sur des claies en inox. Puis, elles sont pressées à froid dans une machine dotée d’une vis sans fin. Pour obtenir un litre d’huile de pépins de figue de barbarie, il aura fallu 800 kilos de figues de barbarie. Ce travail très long, fastidieux, et le rendement très faible explique le coût élevé sur le marché de cette huile.

L'hydrolat de fleur d'oranger

Les fleurs d’oranger sont cultivées aux alentours de la distillerie, en agriculture biologique. Les cueilleurs emmènent chaque matin les sacs de fleurs d’oranger prêtes à être distillées dans un alambic en inox. Pour 1 kg de fleurs, on obtient 1 kg d’eau de fleur d’oranger. Le parfum embaume les environs, pour le plaisir des passants.